Exposition collectives : 

 Octobre 2023 : Fresque Flora mural, Place d’Espagne (Bruxlles) curation par Maral Kekejian

Octobre 2023 : présélection pour le prix des arts de la ville de Tournai. 

Juillet 2023 : Introspection/All women show, Exo Gallery (Stuttgart) 

Avril 2023 : Carte, Clef,Feu, Saffca – Abbaye de la cambre curation par Romane Beau (Bruxelles)

Avril 2023 : Fresque pour le BBW à la Bourse de Bruxelles 

Mars 2023 : Support group, Nostrum gallery (Wavre)

Décembre 2022 : Festival à boire et à manger, RecyclArt.

Décembre 2022 : XmArt, Exogallery, Stuttgart.

Juin 2022 :  Observer à proximité, à travers le blanc de meudon, au POELP, curation par Romane Beau, Bruxelles.

Mai 2022 : Stach’Fest , La Vallée, curation par le collectif Stachmoule.

Janvier 2022 :  Flash Fiction au See U, curation par Romane Beau. 

Janvier 2022 :  Des villes au vivant / Fragment de luttes au Lac, curation  par le collectif éphémère. 

Septembre 2021 : Festival à boire et à manger à la Tour à Plomb, organisé par les Master Care de l’ARBA.

Juin 2021: expositoon des Master 2 de l’ARBA, Centre Vandreborght.   

Mai 2021 : «Open» au Botanique.  

"L’éclairage urbain a quelque chose de presque trivial, là où un ciel étoilé est infini et murmure, les enseignes et les néons d’une rue animée hurlent pour attirer les regards. 

Pour l’humain qui est un être diurne, voir la nuit relève d’un autre état de perception que celui qui opère naturellement le jour. La nuit et les lumières qu’elle induit offrent un autre monde avec ses propres possibilités. Des lieux banals et familiers se dévoilent oniriques sous le prisme de la nuit. 

Actuellement avec l’avènement du 24h/24h, la nuit devient une opportunité lucrative dont même les institutions veulent se saisir. La nuit active empiète de plus en plus sur la nuit du sommeil, ainsi nos nuits contemporaines sont faites de nuits multiples qui se côtoient.

 Là où certains riverains cherchent un sommeil réparateur et fuient les nuisances nocturnes, des lieux nocturnes vivent et pulsent sous les fêtards qui s’en grisent. Là où certains refusent de fermer les yeux et flânent en hiboux, d’autres travaillent de nuit et subissent le décalage social et biologique que cela implique.

Là où pour certains elle est synonyme de liberté, pour d’autres elle est le point culminant de leurs précarités.

L’héritage de la figure de la passante et celle du flaneur mène à une expérience de la ville qui diffère selon le genre.

En tant que femme, explorer l’espace urbain nocturne et le peindre permet de se le réaproprier, de s’y encrer. D’essayer de s’extraire de la figure de la passante qui ne fait que traverser, emprunter l’espace public d’un pas vif et la tête baissée."